Quand est-ce que débute le véritable amour ? A la récréation ? Un peu plus tard ? Selon un sondage, les femmes auraient rencontré leur premier amour à 13-14 ans.
« Est-ce que tu veux sortir avec moi ? » Si, à l’âge adulte, cette phrase peut faire sourire, elle était bien plus sérieuse à notre puberté. Mais comment ont donc évolué les relations amoureuses de l’école primaire au lycée ? C’est-à-dire depuis le moment où les filles trouvent les garçons « stupides », qui eux, à leur tour, les voient « ennuyeuses ». Après un sondage réalisé auprès de 446 personnes, Elitedating, un site de rencontre, a interrogé le professeur Inge Seiffge-Krenke du département psychologie du développement à l’université de Mayence.
Si les SMS et petits mots glissés en classe laissent présager les premières attirances sexuelles des jeunes, c’est entre 13 et 14 ans que les femmes rencontrent (en moyenne) leur premier amour. Leur physique commence à évoluer et les rapports entre camarades changent. Le premier baiser a lieu entre 14 et 15 ans. Ensuite, les histoires deviennent plus sérieuses, lorsque les ados ont encore une vision très « idéalisée et romantique des relations », explique le Dr. Inge Seiffge-Krenke. Ainsi, les premiers chagrins d’amour naissent entre 17 et 18 ans chez les filles et 19 ans chez les garçons.
Les relations deviennent plus matures à la fin du lycée. Les jeunes ont une vision plus réaliste du couple. Ils aiment enfin pour la personnalité de l’autre et plus pour l’image qu’il renvoie. Les hommes tombent donc amoureux pour la première fois à 25 ans. Néanmoins, selon le Dr. Inge Seiffge-Krenke, « il est impossible de déterminer à quel âge une relation adulte peut être atteinte. » Évidemment, chacun évolue à son propre rythme. Certains adultes peuvent très bien vivre une histoire qui paraît peu harmonieuse, mais qui les satisfait. Alors que « certains couples ont une relation que l’on peut qualifier d’adulte à la fin du lycée, mais dont la phase d’apprentissage dure jusqu’à la trentaine », explique-t-il.
Lundi, c’est la rentrée ! Nos jeunes vivront sans doute des histoires, attirances, tristesses tout au long de l’année. A l’heure de l’hypersexualisation des enfants, espérons qu’ils garderont un peu de cette innocence rapportée par ce sondage effectué auprès d’adultes.
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